vendredi 18 mars 2011

Le Grand Conseil apporte son soutien aux bibliothécaires

Hier soir, par une écrasante majorité, le Grand Conseil a décidé de transmettre notre pétition au Conseil d'Etat, accédant ainsi à la demande formulée par la Commission des pétitions: faire avancer les choses : poursuivre sur la voie initiée par le rectorat, mais avec transparence et concertation afin de redonner confiance à un personnel passablement déstabilisé.

Après le Conseil participatif de SES, celui de la Faculté de Droit et l'Assemblée de l'Université, le Grand Conseil est le quatrième organe à émettre de sérieuses réserves quant à la politique menée par le rectorat. Combien de leviers devrons-nous encore actionner avant d'être entendus par notre hiérarchie?

6 commentaires:

  1. ...et encore d'autres définitions pour le dictionnaire:

    Grand Conseil:
    assemblée de députés, DOTÉS DE BON SENS

    Conseiller d'Etat:
    homme politique attentif, à l'écoute du personnel de l'Etat, veillant à la défense du service public, reconnaissant des "maladresses" et ayant le pouvoir de faire tomber des têtes.
    A toi de jouer, Charles !

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  2. "le pouvoir de faire tomber des têtes". Une doit assurément partir, elle est masculine et ne connaît rien à notre métier.

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  3. Oui Charles nous écoute .... mais il a aussi dit que le service des bibliothèques était "catastrophique" .... peut-être pour justifier le désintérêt qu'il manifeste pour l'Uni depuis que la nouvelle loi sur l'Uni qu'il a lui même prôné, fait rédiger et soutenu au Parlement a délégué tous les pouvoir à un rectorat qui ne pense qu'à faire des économies sur des secteurs pour en engraisser d'autres (voir le délire publicitaire sur les neurosciences). Le management brutal que connaît l'entreprise privée va déferler sur l'Uni et c'est pour ça QU'IL FAUT RESISTER !!!

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  4. "...avec transparence et concertation afin de redonner confiance à un personnel passablement déstabilisé."
    Ce serait bien, mais la confiance n'existe plus. Et dans le quotidien les derniers désaveux de l'assemblée de l'Université et des politiques ne changent rien. Les problèmes liés à l'information sur le terrain (la vraie, sas la série de mea culpa sur les maladresses) sont plus qu'existants puisque niés par certaines personnes. Les problèmes signalés par les professionnels ne sont pas pris en compte depuis des mois.
    Redonner confiance au personnel ?
    Mission impossible si le personnel de tête n'est pas changé. Un espoir grâce à la prochaine vice-rectrice (une juriste)? Espérons-le.
    Restons unis, résistons.
    Et merci à nos délégués.

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  5. Qu'avons-nous obtenu?
    De la transparence? À part certaines séances supplémentaires pour poser des questions mais sans jamais recevoir des réponses précises...
    De la concertation? Vous a-t-on demandé votre avis?
    La concertation suppose la confrontation entre les parties, l’échange d’arguments, l’explicitation des points de vue de chacun (cf. Wikipédia).
    Avez-vous pu vous exprimer sur le libre accès restreint à 1/3 des documents? Avez-vous pu donner votre avis sur les formations obligatoires d'accompagnement au changement? A-t-on demandé ce que vous pensiez de la macro-classification bricolée en urgence? A-t-on reconnu enfin nos compétences-métier? N O N
    A part ces quatre organes qui nous soutiennent, nous n'avons rien obtenu de la part de notre direction, ça continue comme avant en plus prudent. On nous montre plus ostensiblement que notre avis ne compte pas, que nos réticences proviennent d'une angoisse au changement, que nous sommes dans l'émotion et bla bla bla...On est plus gentil....
    Mesdames, Messieurs de la hiérarchie, la confiance ne s'impose pas, elle se construit

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  6. Je dirais même plus, la confiance se mérite!

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