Comme vous, nous avons reçu
le message du recteur portant sur le départ de la directrice de la DIS.
Nous avons décidé de ne pas y
répondre et nous nous abstiendrons de tout commentaire.
Blog des bibliothécaires de l'Université de Genève
Ce blog a été créé pour que le personnel et les usagers des bibliothèques puissent s'exprimer, échanger, communiquer, réagir relativement au projet de "Réorganisation structurelle des bibliothèques" de l'Université de Genève.
jeudi 7 juin 2012
vendredi 11 mai 2012
Service now
Le rectorat renonce donc à Service now : nouveau signe d’un certain retour au bon sens. Quand on sait que la licence annuelle de Service now s’élevait à CHF 100'000.- (hors maintenance et développement) et que ce logiciel ne servait qu’à gérer (partiellement !) les absences et à transmettre les demandes d’achat par carte de crédit on se dit que le rectorat est fort sage. Que notre vice-rectrice, rompue au principe de proportionnalité, s’est dit : on ne fait pas venir une grue pour soulever une plume de canard.
Bien sûr, dans le projet développé par le consultant, Service now était promis à un tout autre avenir : il aurait été, selon le bon mot d’un collègue, « l’hygiaphone » à travers lequel toutes les demandes auraient transité et serait devenu un outil de contrôle ultra-puissant. Le consultant avait un puissant fantasme : il rêvait d’un encapsulage généralisé de toutes nos applications dans Service now. Finalement (mais que cette fin fut longue à arriver) c’est le consultant qui a été décapsulé.
Reste un point d’interrogation. Pourquoi donc notre vice-rectrice invoque-t-elle la LIPAD pour justifier cet abandon ? Le Bureau des préposé-es à la protection des données et à la transparence n’avait-il pas donné son agrément en mars 2011 ? Le Règlement d'application de la loi sur l'information du public, l'accès aux documents et la protection des données personnelles (RIPAD A 2 08.01) durcit-il à ce point les contraintes de localisation des données ?
Une chose est sûre : le rectorat préfère noyer le poisson plutôt qu'avouer une erreur...
mardi 20 mars 2012
Départ de l'attachée de presse - une chance?
Alors que nous apprenons le départ de la chargée de la communication de la DIS, nous pourrions nous réjouir que le rectorat a profité de l'échéance du CDD (contrat à durée déterminée) de l'attachée de presse pour ne par renouveler son mandat.
Et bien non, même pas. Le mandat pour la DIS n'a certes pas été renouvelé. Mais Dieu sait pour quelle raison (humanitaire ?), la DIS va continuer de payer un poste à 50% pour que cette personne aille travailler dans une autre division.
Nous aurions pu espérer un peu plus de cohérence du rectorat et du comité de direction. Du moment que le travail d'un collaborateur ne satisfait pas aux exigences, ou si son poste n'entre plus dans l'organigramme de l'institution, ET surtout si son contrat arrive à échéance, pourquoi conserver cette personne ?
Le cas est bien différent de celui de notre ex-directrice ou de l'ex-responsable d'Uni Mail. En effet, il s'agissait pour ces deux collaborateurs de trouver des solutions internes, car ils sont au bénéfice de contrats à durée indéterminée. (Nous espérons que cette pratique aura toujours cours si d'aventure nous devions nous fourvoyer dans une telle situation !)
Ce ré-engagement est pour nous totalement incompréhensible et nous ne pouvons qu'imaginer un argumentaire farfelu :
- la DIS est sur-dotée en moyens financiers et humains et profite de sa chance pour faire plaisir aux autres divisions.
- le travail de l'attachée de presse est exceptionnellement bon, mais complètement ignoré à la DIS. Il est indispensable que le rectorat le valorise ailleurs.
- les candidats à l'élection présidentielle française ont fait pression sur l'Uni.
- des personnes dans le comité de direction ont plus de pouvoir que celles qui voulaient tout simplement ne pas renouveler le contrat.
- ???
Et bien non, même pas. Le mandat pour la DIS n'a certes pas été renouvelé. Mais Dieu sait pour quelle raison (humanitaire ?), la DIS va continuer de payer un poste à 50% pour que cette personne aille travailler dans une autre division.
Nous aurions pu espérer un peu plus de cohérence du rectorat et du comité de direction. Du moment que le travail d'un collaborateur ne satisfait pas aux exigences, ou si son poste n'entre plus dans l'organigramme de l'institution, ET surtout si son contrat arrive à échéance, pourquoi conserver cette personne ?
Le cas est bien différent de celui de notre ex-directrice ou de l'ex-responsable d'Uni Mail. En effet, il s'agissait pour ces deux collaborateurs de trouver des solutions internes, car ils sont au bénéfice de contrats à durée indéterminée. (Nous espérons que cette pratique aura toujours cours si d'aventure nous devions nous fourvoyer dans une telle situation !)
Ce ré-engagement est pour nous totalement incompréhensible et nous ne pouvons qu'imaginer un argumentaire farfelu :
- la DIS est sur-dotée en moyens financiers et humains et profite de sa chance pour faire plaisir aux autres divisions.
- le travail de l'attachée de presse est exceptionnellement bon, mais complètement ignoré à la DIS. Il est indispensable que le rectorat le valorise ailleurs.
- les candidats à l'élection présidentielle française ont fait pression sur l'Uni.
- des personnes dans le comité de direction ont plus de pouvoir que celles qui voulaient tout simplement ne pas renouveler le contrat.
- ???
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