jeudi 1 septembre 2011

Le règne de la confusion

Sachant que d'étranges lutins œuvrent sur une énième mouture du désormais célèbre « Référentiel des activités bibliothéconomiques », nous nous sommes demandés si la version en ligne prenait déjà en compte les modifications qui n’ont pas manqué d’y être apportées. Que nenni… la version proposée date d’octobre 2010. 

D’humeur studieuse, nous avons entrepris de lire les fiches correspondant aux postes de coordinateurs/trices. Un peu de « proaction », histoire d’aborder la rentrée avec les qualités qu’on attend de nous.

Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir que les fiches pour la coordination « services transversaux » ressemblent comme des sœurs jumelles à celles de la coordination « services spécialisés ». Nous n'avons pas la berlue, c’est mot pour mot les mêmes missions, rôles et compétences. Donc, si nous comprenons bien, tous les coordinateurs sont censés s’occuper des plannings horaires, assurer la gestion et le traitement des collections, pondre des guides méthodologiques et lancer des appels d’offres pour l’équipement. 

Sur le papier, nos coordinateurs sont interchangeables puisqu’ils n’ont pas de missions distinctes ; dans ce contexte, comment s’étonner que tout le monde fasse un peu de tout et, parfois, n’importe quoi ? La répartition des tâches - pardon, activités - devrait commencer à ce niveau-là avant de ne serait-ce que penser pouvoir répercuter à l'ensemble des bibliothécaires leur mirifique réforme/réorganisation/modernisation/fabulation.

4 commentaires:

  1. Et quel cahier des charges peut bien avoir la cinquième roue du carrosse(5ème coordinatrice???)qui débarque, sans crier gare, de Dufour avec un statut de BDA-R?

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  2. De toute façon,, les "rédacteurs historiques" (copieurs-colleurs qui ma foi n'allaient quand même pas réinventer la roue et qui ont donné les réf. sur le tard... quand on a découvert la supercherie) de ce machin d'activités chosées, ne se sentent pas concernés par ce qu'ils ont écrit sur leurs propres postes.
    Qu'on en finisse avec ces pratiques ridicules d'esprits inadaptés.

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  3. Oui, qu'on arrête de nous le brandir de façon menaçante sous le nez !

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  4. Et on se demande pourquoi certaine coordinatrice transversale ne comprend rien à son rôle.
    Ah ce «Référentiel des activités bibliothéconomiques»...

    Je travaille à l'Université de Genève, laquelle dépend, encore un peu de l'Etat de Genève. Pourquoi? Pourquoi perdre encore du temps avec ce «Référentiel des activités bibliothéconomiques»? Du temps ET de l'argent.

    Je veux un contrat de travail valable, un cahier des charges établi selon les règles de l'Etat de Genève, mon employeur.

    Oui, j'entends parfois qu'on a tellement dépensé d'argent et de temps sur ce «Référentiel des activités bibliothéconomiques» qu'on doit continuer.

    Continuer à dépenser l'argent du contribuable pourquoi ? Si quelqu'un à la DIS ne connaît pas le vocabulaire bibliothéconomique, un dictionnaire professionnel fera très bien l'affaire. Cessons ce gaspillage de temps et d'argent.

    Sous le règne de Quellec, ça se comprenait, le «Référentiel des activités bibliothéconomiques» servait de prétexte à des réunions sans fin et facturées un saladier, la mauvaise qualité du texte en témoigne (à chaque fois pire, pour remanier sans cesse).

    Mais maintenant, comment justifier cela ? Est-on si bête qu'on ne voit pas que le roi est nu ? Traduction: cette chose ne sert à rien, sinon à offrir une image toujours plus ridicule de l’Université de Genève et ses bibliothèques.

    • N'y a-t-il pas assez de dégâts à rattraper ces prochaines années pour continuer à perdre du temps précieux ?

    Constat valable également pour un problème des spécialistes : ils sont responsables d’un budget dont ils n’ont pas la maîtrise (tout le monde peut s’y servir sans avertissement préalable). Du point de vue comptable et éthique : une autre aberration.

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