mercredi 21 septembre 2011

La Newsletter de la DIS : lettre morte

Or donc nous avons tous reçu la troisième livraison de la Newsletter. Bien mal nommée puisqu’elle devrait se nommer « newsletter de la DIS-Dufour » et non « newsletter des collaboratrices/teurs de la Bibliothèque de l’Unige » tant elle ne reflète pas ce que nous vivons dans les bibliothèques  et tant elle tente d’infuser dans nos veines la nouvelle « culture » de la DIS-Dufour, les nouvelles « valeurs » de la DIS-Dufour.  Pas seulement dans les nôtres d’ailleurs puisque cette newsletter est adressée aussi aux membres des instances de site.  Et c’est bien là l’unique fonction de cette cyberlettre : tenter de faire croire que, malgré des « difficultés » (dont rien ne sera dit) évoquées dans le bulletin météo  (!) qui sert d’éditorial,  la DIS-Dufour a le projet de réorganisation des bibliothèques sous bonne gouvernance. La bonne blague. Les membres des instances de site se laisseront-ils  si facilement berner ? Rien n’est moins sûr.

Comment se goupille cette lettre d’information ? Elle s’ouvre et se ferme sur des textes de Madame Hadengue.  Cette lettre est cadenassée par la directrice qui en contrôle entrée et sortie, veillant à ce que le « vocabulaire contrôlé » du projet – cette langue morte qui plombe le projet depuis le début - soit respecté à la lettre.  Ce qui explique que tout ou presque dans cette lettre est contraint, peu vivant, habité par un désespérant esprit de sérieux : on a l’impression que chaque contributeur y va de son pensum.  Qu’on est loin de la liste de diffusion de la bibliothèque de l’EPFL animée par David Aymonin, espace dans lequel la parole était libre, les échanges féconds et ouverts, les informations riches ! 

Le fossé entre ce qu’affiche la Newsletter et ce qui est vécu dans les bibliothèques est tel qu’il rend vaines toutes les tentatives des équipes d’adhérer à ce projet. Tant que les « difficultés » ne seront pas abordées frontalement, tant que la DIS-Dufour refusera d’admettre que le projet tel que ficelé par le consultant a généré ces difficultés, tant qu’elle ne tentera pas de faire évoluer ce projet, aucune adhésion des équipes ne sera possible.

15 commentaires:

  1. Moi je souhaite surtout avoir les prévisions météo pour l'avenir... je pense que l'hiver sera rude cette année, surtout à Unimail qu'en dites-vous

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  2. C'est l'été indien pour l'instant... mais l'hiver survient toujours après l'automne. Enfin, question projet, c'est brumeux et obscur depuis des mois... pas comme les saisons, malheureusement !

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  3. Cette newsletter nous rejoue l'air "Mais à part ça, madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien" dans un effarant 1er degré.

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  4. On pourrait renommer cette lettre DIS-PRAVDA, propagande visant à nous faire intégrer, par ingestion massive, le vocabulaire officiel...

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  5. Voilà : quel sujet est assez généraliste et anodin pour ne pas susciter la polémique ?

    LA METEO !

    La DIS a trouvé un sujet pour communiquer !

    Et nous on fait la fine bouche... Rétifs, à quoi déjà?

    Et le mois de juillet (les 3 dernières semaines) fut délicieux sur l'Île de la désolation!

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  6. Comment se fait-il que depuis le début de cette réorganisation on nous accuse d'être réfractaire à toute idée de changement alors que cette DIS-DUFOUR n'a pas bougé d'un iota: elle reste rigide, bloquée et arrogante. La dernière Newsletter en est la preuve. Merci pour ce commentaire très juste

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  7. Retenons la conclusion :

    "Entre le projet et la mise en oeuvre, le chemin est encore long mais la roue commence à tourner." (VHD)

    Vous comprenez quoi, vous?

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  8. Je crois qu'elle a interverti les mots. En décryptant la situation, il serait plus juste de dire : Entre la mise en oeuvre (commencée*)et le projet (pas fini*), le chemin (de croix) est encore long (même très long si on continue comme ça) mais la roue (de la fortune?)commence à tourner (dans le vide?).

    *N'oublions pas ADR qui, peu avant son départ, disait : "Le projet se fait en se faisant."

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  9. Me croirez-vous, chers bibliothécaires, si je vous dis que Michel Maillefer a été aperçu dernièrement à deux reprises sortant d'Uni Dufour?

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  10. S'il ne jette pas l'éponge, je prends les paris qu'on le déplacera. Comme le satellite du jour, où va-t-il bien choir ? Restez vigilants.
    Quant à l'Inamovible, elle reste évidemment à sa place. Il faut être méchamment myope pour ne pas voir qu'elle est la source des problèmes.

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  11. Cette situation a au moins le mérite de reconnaître la toxicité d'Unimail.

    Si son responsable ne peut plus y mettre les pieds pour raison de santé, peut-être le personnel devrait-il faire pareil...

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  12. Mon Dieu! Une vie si vide de sens qu'elle ne peut se remplir qu'en détruisant les autres... Au moins les heures supplémentaires dues à la chute de l'euro et les autres problèmes de certains genevois ne vous atteignent pas... C'est rassurant...

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  13. Enfin ! une note dissonante -à laquelle j'adhère- dans ce monde d'adversaires anonymes associés, qui se gargarisent du malheur d'autrui et se tapent sur l'épaule quand ils ont atteint leur cible ! J'ai cru comprendre que c'était un blog de professionnels des bibliothèques, et de profession il n'en est jamais question dans ces colonnes. Pas plus que de projets concrets. Trouvez l'erreur... Merci au précédent anonyme d'avoir su relever le dég... pardon débat, si tant est que cela soit encore possible...

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  14. Si les deux derniers commentaires ont été écrits par des personnes non impliquées, je les invite à s'intéresser de plus près à la situation avant de juger sans savoir.
    Je doute malgré tout qu'on tombe par hasard sur ce blog et qu'on prenne la peine de laisser des commentaires sans rien savoir. "Enfin une note discordante" montre bien qu'il s'agit de quelque qui suit ce blog depuis un moment... Le projet de VHD a été bénéfique pour trois ou quatre personnes. Elle s'expriment apparemment aussi sur ce blog. C'est leur droit.

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  15. Ce n'est pas parce qu'il y a une crise économique et que des personnes souffrent à Genève, que l'on doit nécessairement subir ce chaos organisationnel de la DIS sans réagir. Le nivellement par le bas n'a jamais été une option, même à l'Université de Genève.

    Nous sommes des personnes qualifiées, diplômées à qui on veut faire faire des tâches dans un désordre total. On voit de près les dépenses injustifiées de la direction pour des objets ou des projets dont personne ne comprend les buts. Depuis le début du projet, la direction s'est montrée irrespectueuse envers les bibliothécaires, ayant à leur encontre un discours négatif permanent. Aujourd'hui, il est demandé à ces mêmes personnes de faire le dos rond durant cette période et d'aider à faire fonctionner les bibliothèques en faisant appel à leurs qualités professionnelles (précédemment niées). Les coordinateurs 'nouvelle formule' ont été bernés. On leur a fait miroiter une promotion, un job plus intéressant et à terme un meilleur salaire. Mais le job est en réalité ingrat, la classe de salaire ne sera probablement jamais revue à la hausse et en plus, la direction les considère comme des pions, tout comme le reste du personnel d'ailleurs.

    Concernant le fait qu'on n'aborde pas de projets concrets dans les colonnes du blog, en fait il est difficile de parler de cas précis sans s'exposer personnellement, donc...
    on ne peut qu'exprimer notre désarroi et notre attente d'un changement radical au niveau de la direction et du projet. Merci pour cette Lettre morte, elle reflète très justement mon ressenti de cette newsletter DIScordante.

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